Noémie nous fait découvrir son monde où le bien-être règne en maître. Passionnée de contacts humains, cette jeune femme nous parle de son évolution avec enthousiasme. 

ADL : Noémie, vous avez lancé votre entreprise il y a quelques mois…

N. R. : Oui, sous le nom de « L'EquiLibre ». Je suis actuellement indépendante complémentaire car je travaille à mi-temps en tant que salariée.

ADL : Pourquoi vous êtes-vous installée à Habay ?

N. R. : Mon compagnon vient de Chantemelle et est très attaché à sa région. C’est donc tout naturellement qu’après une expérience à Bruxelles, nous sommes revenus vivre dans la région. Nous cherchions tout de même un endroit vivant, avec des commerces, des écoles et un accès facile à l’autoroute. Habay était donc une évidence pour nous. Il y a même un centre sportif où je peux donner mes cours ! 

ADL : Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de la façon dont a émergé « L’EquiLibre » ?

N. R. : J’ai travaillé pendant 7 ans en Ressources Humaines dans une boîte à Bruxelles. Peu de temps après mon engagement, le sujet de la santé mentale en entreprise a pris de l’ampleur et mon employeur cherchait des personnes désireuses de s’investir dans ce sujet, et c’était mon cas !

J’ai ensuite passé ma certification ICF de coaching et j’ai eu l’opportunité d’être le point de contact de mes collègues par rapport aux besoins en accompagnement. Que ce soit pour une réorientation professionnelle, un sentiment de « trop plein » et un besoin de mettre ses limites, d’être le point de contact lors de la maladie ou de participer à la réintégration au travail après une maladie.  

C’était un rôle incroyablement enrichissant. Mon moteur personnel, c’est d’aider et soutenir les autres et dans cette position j’avais vraiment le sentiment que c’était le cas. Mais à un moment donné, la charge de travail était trop importante pour moi et mon corps a dit « stop ». J’ai fait un premier burn-out, à la suite duquel, j’ai cherché à me remettre en question. Ce qui est ressorti de cette introspection, c'est que ce qui me donne vraiment de l'énergie, c'est l’accompagnement des personnes, les soutenir et les aider à clarifier leurs besoins et projets futurs. 

J'ai donc repris dans mon entreprise en redéfinissant mon rôle pour le cantonner à la santé mentale. Malheureusement, les contextes professionnel et personnel de cette période ont été compliqués pour moi. J’ai rechuté et fait un deuxième burn-out. Suite à cela, j’ai réalisé que ma réflexion n’avait pas été assez loin et j’ai compris que l’environnement et les contraintes professionnels proposés par mon employeur ne me convenaient plus. C’est pour cette raison que j’ai décidé de me lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, et de proposer des services qui correspondent à mes valeurs et à mes envies et besoins. 

Je crois qu'à un moment donné, tout s'est parfaitement orchestré pour moi, comme si les étoiles s'étaient alignées. J’ai eu l’opportunité de travailler pour la même boîte, mais à Luxembourg. Je venais de déménager à Habay, donc c’était parfait. J’ai alors accepté un poste à mi-temps sur une fonction différente, ce qui m’a permis, en septembre 2024, de lancer mes cours de pilates et de me focaliser sur L’EquiLibre sur mon temps libre. 

ADL : Quels sont les services que vous proposez ? 

N. R. : Toute mon activité tourne autour du bien-être, qu’il soit mental ou physique, et je propose 3 services dans ce cadre : le coaching en développement personnel, des cours de pilates et des sessions de danse thérapie. 

Pour la partie coaching, je suis certifiée ICF et j’ai l’opportunité de le pratiquer depuis 2018 via mon entreprise et via l’ICF-même où j’ai l’occasion de coacher des coachs. 

J’ai une affinité plus particulière pour les accompagnements liés au burnout, de personnes qui sont en réflexion par rapport à leur parcours : « Qu'est-ce qu'il faut que je change ? », « Comment est-ce que je mets mes limites ? », « Comment est-ce que je dis non ? », « Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? », « Quels sont mes besoins et priorités ? ». 

C’est un sujet qui me tient énormément à cœur. La formation m’a vraiment permise de pouvoir avoir cette posture de coach adéquate. J’ai ma structure, je sais comment préparer mon coaching et comment garder une barrière afin de ne pas tout prendre sur moi.

Je donne également des sessions de danse thérapie. Il n’est pas nécessaire d’être danseur ou d’avoir le sens du rythme pour pouvoir participer. Sur un fond de musique, je fais des propositions en fonction de ce que les personnes souhaitent travailler, comme par exemple : la confiance en soi, en autrui ou l’esprit d’équipe.

Ces séances sont des moments pour se reconnecter à soi. C’est un moment d’introspection, hors du temps. Cette pratique peut venir en complément d’une thérapie. J’adapte en fonction de ce que je perçois chez les participants et de la manière qu’ils ont d’interagir. 

Je propose des séances entre amis, pour un EVG ou EVJF, entre collègues, en couple. Je peux également donner des sessions en individuel. Tout est malléable selon les personnes et les attentes. 

En ce qui concerne les cours de pilates, j'ai obtenu les niveaux de formation 1, 2 et 3. Et je compte me former aux Pilates Reformer. Je donne actuellement 4 cours par semaine, ainsi que des cours individuels, et je compte élargir mon offre dès que mon emploi du temps me le permettra. 

Cette pratique permet de solliciter les muscles profonds et par exemple de remuscler le dos, on gagne en posture, on se tient mieux. C'est un sport très doux, rythmé par la respiration dont le but est de prendre soin de soi, tout en renforçant son corps. 

Je donne mes cours en petits groupes de maximum 8 personnes. Pour moi, c’est essentiel de pouvoir apporter un accompagnement individuel aux gens. La taille des groupes me permet d’adapter selon les facilités et difficultés de chacun afin de trouver des alternatives si nécessaire. Et cette pratique est accessible à tout le monde !

Au final, je propose des activités qui peuvent s’imbriquer et dont la thématique centrale est le bien-être. Avec la danse thérapie, on s’évade dans son cocon ; avec le coaching, on travaille sur une thématique précise en séance ; avec les pilates, on se consacre au bien-être physique.  

ADL : Vous avez un local pour vos activités ? 

N. R. : En fonction des groupes et de l’activité, soit les sessions se passent chez moi, soit à l’Espace Uli. 

ADL : À qui se destinent vos services ? 

N. R. : A tout un chacun ! Qui que vous soyez, que vous ayez 10 ans ou 80 ans, enceinte ou non, sportif ou non, vous êtes les bienvenus !

Pour le coaching, cela peut être aussi bien des entreprises qui cherchent un coach externe pour leurs collaborateurs que des particuliers qui ont une thématique sur laquelle travailler. 

ADL : Comment résumeriez-vous votre entreprise en 3 mots ? 

N. R. : Bien-être – bienveillance – connexion à soi. 

ADL : Quels sont vos projets pour l’avenir ?

N. R. : Dans un avenir proche, je voudrais vraiment donner plus de place à mes cours de pilates. Je voudrais également mettre plus en avant le coaching en développement personnel et la danse thérapie. 

Sur le long terme, j’aimerais proposer mes services aux entreprises, et pourquoi pas, ouvrir mon propre studio de pilates.

ADL : Qu'est-ce qui vous plaît dans vos activités ?

N. R. : Le contact avec les gens ! Je suis plutôt extravertie, je puise mon énergie dans le fait d'être avec des personnes. 

J’apprécie également de prendre soin des autres, de les accompagner, de leur permettre d’avoir un espace où ils se sentent en sécurité, comme un cocon.

ADL : Un mot pour la fin ? 

N. R. : Je me rends disponible avec grand plaisir pour toutes les personnes qui ont des questions. J'ai une adresse e-mail, un numéro de téléphone, et je suis toujours très contente de simplement avoir l’opportunité d'expliquer mes activités et ce que ça peut apporter aux gens.