Envie d’un panier de fruits et de légumes BIO, frais, goûteux et de saison ? D’idées recettes et d’un service personnalisé ? C’est ce que vous proposent Sandrine et Catherine, «  Les Filles Bonhomme  », qui travaillent avec leur papa en vue de reprendre l’entreprise.

Quoi de mieux pour se faire plaisir au moment des repas que d’acheter du bon, du local et le tout, dans une entreprise familiale ?

• Nom de l’entreprise

Sandrine : « Administrativement parlant, notre entreprise est née le 1er avril 2021 mais tout cela permet de longues discussions et réflexions.

Au départ, j’ai fait des études de romane et Catherine, de sociologie. Mais comme beaucoup d’enfants d’indépendants, on a toujours travaillé avec notre papa durant nos vacances d’été. A un moment donné, lorsque je cherche un emploi, j’ai eu la possibilité d’aider papa durant 3-4 mois. C’est durant cette période que j’ai eu un déclic, je me suis dit que c’était ça que je devais faire et que j’aurais dû faire depuis le début ! Malgré tout, je ne me suis pas lancé dans l’aventure car je ne me sentais pas la force de le faire seule. Produire des fruits et légumes demandés tout de même énormément de travail et seule, il m’aurait été difficile de tout réaliser. J’ai donc continué à aider notre père durant mes congés tout en travaillant à côté, un jour, au détour d’une conversation avec Catherine, on a décidé de se lancer à deux ! J’ai commencé à travailler l’année passée (2020) au début du premier confinement pendant que Catherine terminait ses études, et maintenant, nous travaillons ensemble ! »

• Depuis quand habitez-vous la commune ?

« Depuis toujours. Nous avons grandi ici et comme nous avons voulons reprendre l’affaire de notre papa, nous sommes restées à Saint-Vincent. »

• Pourquoi s’être installées ici ?

« Tout simplement par évidence parce que c’est là que se situe l’entreprise familiale ! »

•  Quels services proposez-vous ?

Sandrine : « Nous vendons sur les marchés et nous préparons aussi des paniers, sur commande. Nous produisons un maximum de légumes variés et de saison et pour compléter notre offre, surtout en fruits, nous nous fournissons chez un grossiste BIO. On a fait le choix de la revente afin compléter notre gamme de légumes et de fruits avec ce qu’on ne peut pas ou qu’on ne sait pas produire ici. »

« On peut donc retrouver nos légumes sur les marchés : celui de la Halle de Han, celui de Virton et celui de Chassepierre.

En ce qui concerne le système de commandes, on fonctionne via un formulaire. Généralement les gens passent commande en début de semaine et viennent ensuite retirer leur panier soit à la maison, soit dans l’un des points de retraits qui ont été définis et que l’on peut retrouver sur notre page Facebook.

Catherine : « Pour passer commande, c’est très simple, il faut être abonné à notre newsletter ou notre page Facebook. Tous les samedis, on envoie, dans la newsletter, le lien vers le formulaire de commande qui reprend les légumes et fruits disponibles pour la semaine. Les gens n’ont plus qu’à le remplir et nous l’envoyer en le validant. Pour celles et ceux qui sont moins à l’aise avec le formulaire, ils et elles peuvent toujours passer commande via mail. On ne prend pas régulièrement de commande par téléphone, mais ça reste toujours possible pour celui ou celle qui en aurait besoin.

Pour s’inscrire à la newsletter, c’est également très facile, envoyez-nous une adresse mail via Messenger ou par mail et vous serez ajouté.e à la liste des contacts.»

« Au final, on essaie d’être le plus diversifié possible afin de proposer un large choix à nos client.es. En été, on produit beaucoup de fruits et légumes BIO traditionnels tels que : tomates, concombres, aubergines, salades, poivrons, haricots, et parfois il y a des légumes un peu plus particuliers comme cette année avec les flageolets et les fèves de marais. On fait aussi de la tétragone qui se rapproche des épinards et qui se cultive en été.

En hiver, on aimerait proposer différents légumes également mais ça nécessite un certain apprentissage car ce n’est pas le même fonctionnement.  On a, par exemple, des radis noirs, du rutabaga, tout ce qui est chou (chou kale, de Bruxelles,…), des topinambours, de la salade de blé, du cerfeuil, de la claytone et des poireaux.

Et en fruits, on a des framboisiers mais cette année les framboises n’étaient pas vendables à cause de l’humidité, tout comme les groseilles, les myrtilles et les pêches. Le temps joue beaucoup sur la production ! Par contre, on a eu des fraises .»

• A qui s’adressent-ils ?

A tout le monde, à toutes les personnes désireuses de consommer des fruits et légumes BIO, à toutes celles qui cherchent à revoir leur consommation. On aimerait pouvoir également toucher toutes celles qui ne souhaitent plus acheter leurs légumes en grande surface.

Et pour certains clients, ils viennent exprès pour le côté humain, pour le contact avec le producteur, qu’on ne retrouve pas dans un supermarché.

• Pouvez-vous résumer votre entreprise en 3 mots ?

Familiale – Bio – Local

• Qu’envisagez-vous pour l’avenir ?

Sandrine : « On aimerait proposer davantage de légumes en hiver pour prolonger la saison mais on ne fera pas de serre chauffée car on veut rester en Bio, en petite surface et avec quelque chose de respectueux de manière générale, de nous et de l’environnement qui nous entoure. »

Catherine : « Nous avons aussi dans l’idée de nous rapprocher de la permaculture, mais de nouveau, c’est beaucoup d’apprentissage donc ça va certainement se faire sur plusieurs années.

Et puis il y a l’apiculture que j’aimerais développer. Notre maman en fait depuis toujours et pour nous c’est important à différents niveaux. Déjà, pour la production de légumes avec la pollinisation. Mais aussi, si ça peut aider ces espèces à ne pas disparaitre, pourquoi ne pas contribuer à leur sauvegarde ! Nous avons 3 ruches, je ne pense pas que nous en aurons davantage, mais notre but n’est pas de vendre du miel. C’est d’avoir une activité qui nous nourrit et nourrit la nature qui nous entoure. »