Focus n°43 : Mummy is green
- Nom de l’Entreprise/Statut/Nombre de salariés/Date création entreprise
Je suis indépendante complémentaire depuis le 9 janvier 2019, date à laquelle j’ai créé ma petite entreprise “Mummy is green”. Littéralement cela signifie «maman est verte» et cela me représente bien !
J’ai toujours vu ma mère coudre. Et étant petite, elle nous faisait des vêtements à mon frère et moi. Lorsque je suis tombée enceinte de ma fille, j’ai voulu m’y mettre aussi et me suis achetée une petite machine à coudre.
Je crois que la naissance de mes enfants a été un véritable déclic d’un point de vue écologique. C’est au travers de cette envie de coudre qu’il s’est manifesté et qu’il m’a permis de transmettre mes valeurs aux autres en leur proposant mes créations.
Avec la création de ma mini entreprise, j’ai pris le temps de réaliser mes projets, ce que je ne faisais pas auparavant même si j’avais plein d’idées en tête. Et le nom de «Mummy is green» m’est venu tout naturellement puisqu’il alliait enfants et écologie.
- Depuis quand habitez-vous la commune ?
J’habite Saint-Vincent depuis 9 ans. A l’origine, je viens de Martelange mais je connaissais un peu la région grâce à des amies qui y habitaient.
- Pourquoi s’être installée ici ?
Par amour ! Je suis venue rejoindre mon compagnon, originaire du village. Et je ne le regrette pas du tout. J’aime vraiment cette région et cette vision plus écologique et locale que Tintigny essaie de favoriser et mettre en place grâce à la Halle de Han et la coopérative Cœur de Village notamment.
- Quels services proposez-vous ?
Je propose des créations textiles tournées vers l’enfance et le zéro déchet. Cela va des lingettes pour bébé aux sacs à pain, en passant par les charlottes à plat.
J’ai une liste d’articles que je propose mais je suis ouverte aux demandes personnelles de mes clients. Il ne faut surtout pas hésiter à me contacter quand vous avez une idée particulière qui ne se retrouve pas sur ma liste. Je viens par exemple de terminer un protège carnet de santé pour un petit garçon né il y a quelques semaines.
Vous pouvez retrouver sur ma page Facebook, une idée des produits que je crée : sacs à pain, à vrac, de courses, des bee-wrap ou des charlottes à plat (ces articles remplacent le film alimentaire en plastique ou aluminium), des masques, tout ce qui est lingettes pour bébé comme dit précédemment mais aussi lingettes démaquillantes ainsi que leurs sacs de transport lorsqu’elles sont sales. Des sets de table, des mouchoirs, des cousins et couvertures personnalisés, des essuies-tout réutilisables et des pochettes à collation et/ou à tartines.
Et petite particularité également, je crée maintenant des lingettes de toilette pour remplacer le papier toilette ! Cela peut en effrayer certains mais ce n’est finalement que le cheminement logique après l’utilisation de lingettes lavables pour les bébés et les enfants sont très enthousiastes
Et il y en a pour tous les goûts : des robots, des dinosaures, des fleurs, des unis, etc. De quoi satisfaire tout le monde!
J’ai toujours plein d’idées en tête mais le temps me manque pour toutes les réaliser malheureusement. Je partage mon temps entre ma famille, mon jardin, Mummy is green et mon activité professionnelle principale en crèche.
Ceux qui me connaissent déjà l’ont remarqué, je propose de plus en plus mes produits en boutique, ce qui est vraiment pratique avec la crise actuelle. Mais je fais (faisais) aussi les marchés. J’espère bientôt pouvoir y retourner car le contact avec les clients me manque. J’aime ce côté relationnel de mon activité, rencontrer les gens, recevoir leurs avis et expliquer comment utiliser mes produits en direct, c’est beaucoup plus agréable.
En attendant de vous revoir sur les marchés, voici la liste des boutiques où retrouver mes créations :
- Coeur de Village (Bellefontaine)
- Halle de Han (Tintigny)
- Naturellement bien (Tintigny)
- Un poids c’est tout (Etalle)
- Artisphère (Arlon)
Il est possible que cette liste s’agrandisse dans le futur, j’aimerais beaucoup développer d’autres collaborations.
- A qui s’adressent-ils ?
A tout un chacun, petits et grands. Une maman qui veut acheter un produit pour son bébé/son enfant, une personne qui veut faire un cadeau ou tout simplement celui qui souhaite se rapprocher du zéro déchet en achetant des produits réutilisables.
En plus, il y en a pour tous les goûts !
- Pouvez-vous résumer votre entreprise en 3 mots ?
Créations – Textiles – Ecologie
- Qu’envisagez-vous pour l’avenir ?
Que cela continue et que les gens aient davantage d’intérêt pour ce genre d’articles.
J’aimerais également développer d’autres choses et pourquoi pas, un jour, avoir une petite boutique à la maison.
- Coordonnées
Mummy is green
Voie d’Orval, 3
6730 Saint-Vincent
Vous pouvez me contacter par mail, téléphone ou Messenger.
Mail : [email protected]
GSM : 0494/43 81 55
On peut également me retrouver sur Facebook sur ma page “Mummy is green”.
Focus n°44 : Wagyu Bel
En ces temps difficiles, où les voyages sont interdits, que diriez-vous de passer les frontières et de découvrir une autre culture ? C’est ce que vous permet Anne au travers de son élevage de Wagyu. Aussi appelée boeuf de Kobe, cette viande de luxe, d’origine japonaise, réputée pour être l’une des meilleures au monde, fera voyager vos papilles gustatives jusqu’au pays du soleil levant.
- Nom de l’Entreprise/Statut/Nombre de salariés/Date création entreprise
« Ma petite entreprise s’appelle Wagyu Bel. »
« J’ai repris la ferme familiale en 2013, en 2016 j’achetais mes premières Wagyu et en 2019 la première bête était abattue. C’est à ce moment-là également que j’ai lancé mon site web et ma page Facebook pour faire découvrir cette viande de luxe japonaise produite dans notre belle région. »
Pourquoi avoir choisi d’élever cette race de boeuf en particulier ?
« Après avoir repris la ferme familiale, j’ai cherché à me diversifier, à faire autre chose que strictement du BBB (Blanc Bleu Belge). J’ai réfléchi à éventuellement faire de la volaille comme beaucoup se lançaient là-dedans à cette époque puis j’ai vu un reportage à la TV sur la viande «grand luxe», la viande de Kobe. Et là, je me suis dit «c’est ça qu’il faut que je fasse» ! Comparativement à la volaille, quelques têtes supplémentaires n’allaient pas me faire beaucoup plus de travail à la ferme mis à part la commercialisation et surtout, l’élevage de Wagyu reste quelque chose d’assez rare par chez nous, et cela m’a fortement attiré.
Malgré tout, il y a encore eu quelques temps de réflexion avant l’achat de mes premières bêtes car je me suis beaucoup demandé «comment j’allais faire pour vendre la viande moi-même» ?. Je n’avais pas d’expérience en vente donc la commercialisation a été un vrai défi pour moi.
Quand je me suis enfin lancée en 2016, j’ai acheté 2 bêtes mais je n’ai pas eu de succès avec les embryons implantés dans des vaches laitières d’amis agriculteurs et cela m’a quelque peu refroidi pour la suite de l’aventure.
Je n’ai toutefois pas baissé les bras et puis, en été 2018, j’ai trouvé une ferme en Hollande qui vendait des bêtes et j’en ai acheté 9. Vous l’aurez deviné, comme la viande de Wagyu est une denrée chère, le prix de la bête vivante est chère aussi. Je me suis alors posée plusieurs fois la question de la rentabilité et j’ai compris qu’il faudra plusieurs années avant de retrouver tout l’argent investi. Cependant, je suis contente de m’être lancée dans le Wagyu car ça amène du public à la ferme et c’est l’occasion de montrer aux gens ce qu’on fait et de répondre à toutes leurs questions. Les clients ne viennent pas simplement pour acheter leur morceau de viande, ils viennent aussi chercher le contact avec l’agriculteur et c’est très gratifiant. »
« Je sais qu’il y a une ferme en Flandre qui possède plusieurs dizaines de têtes de boeuf de Kobe mais je ne pense pas avoir un si gros troupeau un jour. Je souhaite vraiment que ma production garde cette notion de rareté et d’exclusivité.
Pour le moment les délais entre deux abattages sont un peu longs mais ça va s’améliorer au fur et à mesure car les bêtes ne sont abattues que vers 3 ans, quand la viande est bien persillée. C’est la persillade, le taux de gras dans la viande qui lui donne sa renommée et sa qualité. Je ne peux donc pas les abattre au même âge que des BBB par exemple. »
- Depuis quand habitez-vous la commune ?
« Toujours. J’ai grandi à Orsinfaing et je suis la troisième génération sur la ferme. »
- Pourquoi s’être installé ici ?
« Mon père avait la ferme donc c’était clair pour moi de la reprendre et d’y faire mon élevage de Wagyu. »
- Quels services proposez-vous ?
« Je vends la viande au détail. On peut la retrouver sur mon site web : https://www.wagyubel.com/ dans l’onglet «produits».
Il y a par exemple du Wagyu Burger (un hamburger de wagyu) qui part un peu plus facilement car son prix est moins élevé, il y a aussi du filet pur, des colis,… »
« Pour la première bête, ce sont surtout des particuliers qui sont venus. Je n’ai pas trop démarché de restaurants ou brasseries pour les burgers, juste pour les beaux morceaux mais j’irai en voir quelques-uns pour leur en proposer pour le prochain abattage. »
- A qui s’adressent-ils ?
« Aux restaurateurs et aux particuliers amateurs de viande.
J’ai beaucoup de retours positifs, les gens reviennent et sont contents de découvrir une nouvelle sorte de viande. »
- Pouvez-vous résumer votre entreprise en 3 mots ?
« Rareté – Wagyu – Passion »
- Qu’envisagez-vous pour l’avenir ?
« Actuellement j’ai 25 bêtes donc dans un futur proche, je souhaiterais agrandir le troupeau de Wagyu et un peu réduire celui de BBB. Cela me permettra d’avoir des abattages réguliers. »
« Et pourquoi pas me diriger vers la vente en ligne également. Même si, pour le moment, je n’en ai pas trop besoin car il me faudrait tuer plus de bêtes, ce qui ne peut pas se faire. De plus, qui dit commandes en ligne dit travail supplémentaire mais je n’abandonne pas cette idée, elle reste en réflexion. Et comme je souhaite, dans une premier temps, rester dans la vente locale puisqu’il n’y a pas d’autres élevages dans la région (en Wallonie), l’option «commandes en lignes» n’est pas urgente. »
- Coordonnées
Rue Sainte-Hélène, 55
672 Orsinfaing
GSM : 0499 62 23 82
E-Mail : [email protected]
Facebook : https://www.facebook.com/wagyubel/